
Il semblerait que l’Auxerrois (35%) et le Chardonnay (65%) avaient accusé le contre coup en 2013 des récoltes 2012 et 2011 plus généreuses au Windsbuhl. Le calcaire coquillé et peu profond du Windsbuhl a produit des rendements plus faibles en 2013, donnant force de caractère et acidité au Zind. Il en résultait aussi une fermentation très longue et le risque de présence en excès de sucres résiduels fut important. Cependant, la vendange fut très saine et à maturité idéale pour que les levures indigènes arrivent à fermenter ce vin dans un style sec et tendu.
3/2015: présence délicate d’épices au nez avec un léger toasté (la vinification a eu lieu dans un vieux foudre), qui s’ouvre progressivement vers des arômes frais d’herbes et agrumes. Il y a toujours une signature minérale très forte dans les vins du Windsbuhl, facilement reconnaissable au nez et en bouche. Le palais possède une structure délicate de puissance moyenne qui s’ouvre bien à l’aération. L’acidité est saline et salivante et permet de prolonger la finale. Belle garde !